Chroniques

Un autre regard

Etre en équilibre physique, mental et émotionnel dans la vie quotidienne ne va pas de soi. Mais lorsqu'en plus, la vie s'obstine à nous faire vivre des moments difficiles et que les épreuves s'accumulent, notre ciel se couvre vite des épais nuages noirs du doute, de la tristesse, quand ce n'est d'une déprime sournoise.

C'est pourtant dans ces moments douloureux que la vie nous apprend le plus. Il est bien rare, en effet, de se remettre en question ou de s'interroger sur le sens de la vie lorsque tout va bien...

Ces moments-là peuvent cependant faire naître en nous de bonnes questions :
Pourquoi souffrons-nous ? Quelle est la cause réelle de ces souffrances ?

Nous souffrons souvent de ce que la vie nous impose des évènements qui sont l'inverse de ce que nous souhaitons. Nous aimons que les choses aillent dans le sens de ce qui nous plait et nous conforte dans nos certitudes ; nous détestons ce qui va à l'encontre de ce qui nous est agréable ou de ce que nous pensons être "le bien".

Nous avons une fâcheuse tendance, nous humains, à vouloir que le sens de la vie se soumette à nos exigences ou croyances personnelles, sans penser un instant que l'apparition d'un problème peut être au contraire la meilleure des choses : la possibilité d'y voir enfin clair !

Que nous le voulions ou non, la vie est imprévisible ; plus nous attendons qu'elle se plie à nos désirs en fermant les yeux sur la réalité, plus nous risquons de souffrir ...

Mais l'être humain a peur : peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas maîtriser, peur de l'inconnu, peur du changement, peur de la mort... Il est donc plus facile pour lui de fuir la réalité en se noyant dans un monde de leurres. Se berçant d'illusions, l'humain condamne la réalité sur l'échafaud de ses certitudes...

Et pourtant, c'est en acceptant la réalité que tout peut changer, se transformer, et nous apporter la paix intérieure en nous faisant grandir.

Nous souffrons beaucoup en vivant la vie sur le mode de l'adversité. Il ne s'agit pas de sombrer dans une acceptation léthargique, mais de comprendre qu'il est possible de porter un regard différent sur les situations douloureuses de la vie, et de mettre ces douleurs au service de la réalisation créatrice.

Mishka

L'évadé

Emprisonnés par notre conditionnement, notre éducation, notre mental, nos peurs, et notre héritage trans-générationnel, il me vient une question : sommes nous faits pour la liberté ?
Sommes-nous conçus pour un état de non dépendance et de libre-arbitre ?
car voyons, qui s’est un jour risqué à briser les chaînes de ses "appartenances" et de ses dépendances sait combien il est difficile et déstabilisant de se retrouver seul face à sa liberté nouvelle : plus aucun repère, plus aucune habitude, plus aucun semblant de sécurité…

Oui il faut bien le dire, la conquête de la liberté intérieure s’apparente parfois avec une sensation de vide sidéral ! Plus rien de connu à quoi se raccrocher. Mais alors, la liberté peut-elle se revêtir des habits du bonheur et de la joie ?..

L’être humain malheureux dans la prison de ses conditionnements n’est, à priori, pas forcément plus heureux dans sa liberté. C’est la raison pour laquelle nous sommes nombreux, nous humains, après avoir tenté une timide échappée, à préférer l’illusion dorée de nos prisons, plutôt que la contrée glaciale, vertigineuse, et solitaire, de notre liberté. MAIS…
Et s’il y avait une clé ? un sésame magique nous permettant de passer de l’autre coté , du coté de nous-même, dans un univers de liberté sereine et joyeuse.
Cette clé c’est la CONSCIENCE. L’éveil de la conscience c’est voir les situations sans le filtre de nos émotions. La liberté nous veut sans peur, sans culpabilité, sans colère, sans tristesse ; elle nous veut dans notre essence.
La liberté est une terre vierge, une terre fertile qu’il convient de féconder de nos espoirs ; ils y feront naître les couleurs de notre vie réelle, l’harmonie, la paix, la créativité, la confiance.
Allez, hauts les coeurs, nous sommes tous des enfants de la liberté !

Mishka

Il était trois fois

Il était trois fois, dans le jour, dans la nuit, et dans l’obscurité ;
souffle de vie scintillant et vibrant, éclat flamboyant et beauté infinie.

Il était trois fois, ton passé, ton présent et ton futur, ne faisant plus qu’un dans sa réalité,
ignorant le temps qui sépare, fragmente et délimite.

Car il est souffle de vie scintillant et vibrant, ignorant les limites du temps.

Il était trois fois, ton corps, ton mental, et ton Esprit,
unissant tous les corps dans la même énergie ;
car il est souffle de vie scintillant et vibrant,
unissant les mondes, les consciences et les corps d’énergie désunis.

Toujours avec toi, en tous temps, en tous lieux,
cœur battant dans les veines de ta vie.
Il ignore le doute, la peur, et la mort.
Grâce perpétuelle, graine de Joie ; il sème la lumière et la paix.
Car il est souffle de vie, Amour inconditionnel, éternel,
et n’attend qu’une seule chose : que tu aies foi en lui.

Car il est ton ange, le gardien de ta vie.

Mishka

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